La notion de risque est au cour du débat sur le nucléaire. Pour certains le risque n'est pas acceptable malgré les avantages de cette technologie. En Autriche c'est interdit par la loi de construire un réacteur.
Les opposants au nucléaire réclament l'arrêt des programmes nucléaires et ils mobilisent l'opinion publique pour faire pression sur les gouvernements. Les associations les plus importantes viennent des pays anglo-saxons et surtout des États-Unis, et constituent de véritables organisations politiques. En France, le caractère de la contestation est plus local et régional. Elle réunit des personnes opposées à l'implantation d'une centrale nucléaire, d'une usine de retraitement du combustible ou d'un site de stockage au voisinage de leur lieu de vie. Elle se traduit aussi par l'existence d'associations indépendantes qui possèdent leur propre laboratoire et leur but est le contrôle de la radioactivité et l'information du public.
Après l'accident de Tchernobyl l'opposition au nucléaire est devenue plus forte et en Allemagne, en Grande-Bretagne et aux États-Unis elle à réussi de stopper un nombre de projets.
Le retraitement consiste à trier les substances radioactives contenues dans les combustibles irradiés. Son objectif est de diminuer le volume des déchets tout en recyclant l'uranium et le plutonium qui sont des matériaux toxiques mais à haute valeur énergétique. L'uranium est réutilisé comme combustible dans les réacteurs. Le plutonium sert également à la fabrication d'un nouveau combustible formé d'un mélange d'oxydes d'uranium et de plutonium et appelé le MOX, déjà utilisé dans certains réacteurs français.
À l'usine de La Hague on ne retraite pas seulement les combustibles français, mais aussi ceux de l'Allemagne qui veut arrêter ses transports et de Japon. Cela va avoir pour conséquence la mise en service d'une nouvelle usine de fabrication de MOX à Marcoule. Cette politique française de service est condamnée par les écologistes.
Qu'est-ce qu'on fait avec les déchets?
Ceux qui sont de faible activité et de courte durée de sont issus de l'exploitation d'un centrale. Ceux à vie longue proviennent des combustibles et des usines de retraitement. Ils sont très toxiques et on ne sait pas encore comment on les traitera pour diminuer leur nocivité. Actuellement, la seule issue est le stockage, ça veut dire qu'on les isole dans une galerie profonde sans écoulement d'eau souterraine.
Pas seulement les déchets du nucléaire ont beaucoup de opposition, mais aussi les derniers essais nucléaires de Président Chirac. On ne comprend pas pourquoi il faut tester ces bombes quand on a une politique de paix, et ça provoque des protestations. Les campagnes les plus vastes ont été menées par Greenpeace. Les critiques suscitées par cette campagne portaient notamment sur l'absence d'un vrai débat entre les politiques sur l'absence totale de transparence en ce qui concerne les risques, mais une chose est claire, l'atoll de Mururoa a beaucoup souffert par ces explosions et il a reçu quelques fractures qui pourraient avoir un rayonnement dangereux.
La France avec ses 55 réacteurs en fonctionnement multiplie les risques tout en déployant une surcapacité de production d'électricité. Plus de 75% de l'énergie et de source nucléaire. Bien sûr la possibilité d'un accident n'est pas zéro, mais c'est encore la plus productive et la meilleure marché forme d'énergie qu'il y a.
Un alternative serait exploiter nos ressources au maximum de leur capacité ou l'utilisation du chaleur de la croûte terrestre, mais tout ça est trop peu pour les finances de la France.
Face au risque du nucléaire et en l'absence d'une énergie de remplacement réellement satisfaisante on pourrait essayer de mieux utiliser l'énergie et d'en dépenser moins!
|