La réaction de fission est exploitée dans les réacteurs nucléaires et pour l'amorçage des bombes nucléaires. Les réacteurs servent à la production d'électricité dans les centrales. Dans une bombe la réaction en chaîne est exploitée car elle doit être explosive, c'est à dire la plus forte possible dans le temps le plus court.
La réaction de fusion nucléaire est aujourd'hui seulement exploitée dans les armes nucléaires, mais on essaie de réaliser de manière contrôlée par des instruments de physique des réactions qui vont produire l'énergie de demain.
Certains réacteurs sont embarqués à bord de sous-marins et ils servent à produire de la vapeur qui fait fonctionner les turbines.
L'utilisation des rayonnements est très répandue dans le domaine médical. La radiographie utilise les rayons X à traverser les différents organes du corps humain. Elle montre des fractures et certaines maladies pulmonaires, digestives ou osseuses.
En radiothérapie la faculté de certains rayonnements est mise pour traiter les tumeurs malignes. Les cellules cancéreuses qui sont très sensibles aux rayonnements peuvent être détruites par une irradiation locale intensive. L'irradiation serve aussi à la stérilisation de certains micro-organismes. Les rayonnements très pénétrants sont aussi utilisés dans l'industrie pour détecter des défauts dans les matières.
La réaction de fusion a beaucoup d'avantages, parce qu'elle est moins dangereuse que la réaction de fission et les matières qu'elle utilise sont presque illimitées.
Mais c'est aussi très difficile à réaliser cette idée, parce qu'on a beaucoup de problèmes de rapprocher les deux noyaux de deutérium et de tritium. Pour arriver ça il faudrait les lancer l'un contre l'autre à mille kilomètres par seconde.
Les recherches sont très chères et on a besoin d'une collaboration internationale.
Un nouveau réacteur, le tokamak ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor), peut être réalisé au XXIe siècle dans un accord entre l'Union européenne, les États-Unis, le Japon et la CEI.
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