Grande, bien bâtie, les cheveux coupés court, Jeanne ne quitte guère son habit de soldat. Elle est impatiente de délivrer Orléans. Mais comment venir à bout des fortifications construites par Jean Talbot et les Anglais pour assiéger la ville ? Lors de la « journée des Harengs » - la journée des Harengs était le 12 février 1429. le nom est donné à la déroute des Français devant les Anglais commandés par Falstaff. Celui-ci accompagnait un convoi de vivres dont 300 harengs destinés à nourrir les assiégeants pendant le carême. La déroute française serait due au désordre de son attaque - les Français ne réussissent destiné à l'ennemi.
Mais dans la ville, les habitants crient famine. Dunois, le demi-frère de Charles, est prêt à capituler. Jeanne s'entête. Par ruse, elle réussit à détourner l'attention des Anglais et à pénétrer dans la ville. La population, réconfortée, l'acclame. Derrière son étendard, les troupes françaises retrouvent leur courage perdu. D'abord, Jeanne somme les ennemis de se rendre : ils répondent par des moqueries. Alors, aidée de valeureux hommes d'armes, tel le fidèle La Hire, Jeanne poursuit les Anglais de bastille en bastille. Au bout de 8 jours, seule résiste l'énorme bastille de Tourelles. Pendant l'assaut, Jeanne est blessée. Une flèche d'arbalète pénètre son épaule. Qu'importe ! Elle continue à se battre. Devant tant d'acharnement, les Anglais, pris de panique, fuient.
Orléans est délivrée.
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