Mit seinem opulenten Bildband « Die Erde von oben » erlangte der französische Fotograf Yann Arthus-Bertrand Weltruhm. Kritiker bedauern jedoch, dass er ein zu schönes Bild der Erde zeichnet. Ein Porträt von Jean-Michel Bos.
« Vue du ciel, la terre est plus facile à comprendre », aime répéter Yann Arthus-Bertrand. Le Photographe français est devenu en quelques années un phénomène. Commercial surtout. Son livre « La terre vue du ciel » s'est vendu à plus d'un million et demi d'exemplaires dans le monde. Quant à son ouvrage sur la capitale, « Paris vu du ciel », il a également connu un franc succès avec plus de 100 000 exemplaires vendus. Un exploit dans le monde de l'édition photographique où le tirage de 10 000 copie est déjà exceptionnel.
Un apprenti en Afrique
Pour bien comprendre le succès d'Arthus Bertrand, il faut remonter à 1979, et à ces trois années passées dans une réserve du Kenya. Yann Arthus-Bertrand a alors 33 ans. Il est accompagné de sa femme, Anne, et des deux enfants que celle-ci a eus d'un premier mariage. Ils vivent dans une case sur pilotis et étudient le comportement des lions. Pour gagner sa vie, Arthus-Bertrand accompagne les touristes amateurs de safaris. Il passe aussi un brevet pour piloter des montgolfières et apprend son futur métier de photographe en fixant sur la pellicule la migration des gnous et la vie des lions. À la vie sauvage du Kenya, succède un quotidien pas toujours passionnant. « Un appareil photo fournit un excellent prétexte pour partir, quitter les responsabilités et les contraintes. », explique-i-il. Alors, il repart. Il laisse sa femme enceinte à Paris et s'en va photographier Diane Fossey au milieu des gorilles du Rwanda. Puis il rencontre George Adamson au Kenya, une « sorte de vieux gourou beatnik » qui vit entouré de ses lions. Mais ces deux voyages sur ce continent seront les derniers. Déjà l'Afrique s'éloigne et, avec elle, les animaux sauvages.
Les années 1980 seront celle du travail boulimique avec un « recyclage » vers la photo sportive. Il photographie alors le rallye Paris-Dakar, le championnat de tennis de Roland-Garros et le Tour de France pour le « National Geographic ».
En 1987, il accepte une commande insolite pour le magazine masculin « Lui » : photographier des Papous en maillot de bains. Il le regrettera plus tard et décidera de changer la direction de son travail.
C'est alors qu'il commence ses sujets « vus du ciel ». En 1993, il se lance, sous le patronage de l'Unesco, dans le projet qui va le rendre célèbre : réaliser un état des lieux de la planète en photos. de 20 à 2 000 mètres d'altitude.
Enjoliver la terre
« J'ai eu la chance d'être au bon endroit au bon moment », explique Yann Arthus Bertrand. « Les gens étaient prêts à voir ces images de la terre ». Sa notoriété lui a par la suite permis de réaliser des « coups » comme des portraits des Français pour l'hebdomadaire L'Express : une série où il fera même poser le président de la République de l'époque François Mitterrand.
Par ailleurs, son équipe met au point un outil de diffusion très efficace : des expositions gratuites à ciel ouvert dans le monde entier.
La première, durant l'été 2000, a présenté 120 tirages sur les grilles du jardin du Luxembourg à Paris et a été visitée par lus de deux millions de personnes. D'autres villes ont suivi, comme Lisbonne, lors des championnats d'Europe de football. Mais ce succès agace. Yann Arthus-Bertrand est partout. La poste a repris sur un de ses timbres « Le cour de Voh » la photo d'une mangrove calédonienne qui illustre la couverture de « La Terre vue du ciel ». L'ancienne ministre socialiste de L'Environnement lui a accordé la Légion d'honneur, et le Président Jacques Chirac garde sur son bureau le livre qui a fait la gloire du photographe. Ses détracteurs lui reprochent son angélisme, cette manière d' « enjoliver » la terre plutôt qui de montrer les ravages des hommes. « Je suis optimiste », répond-il. « J'esthétise un peu la souffrance de notre planète comme d'autres le font avec celle des hommes. » Vue de haut, c'est connu, la réalité est plus belle. C'est pourquoi cet amateur du roman « Le Baron perché » d'Italo Calvino s'est fait construire une maison dans un chêne, au bout de son jardin.
une case sur pilotis - Pfahlhütte
un brevet pour piloter des montgolfières - der Pilotenschein für Heißluftballons
une pellicule - der Film
un prétexte - der Vorwand
contrainte - der Zwang
Les Papous - Einwohner Neuguineas
L'hebdomadaire - die Wochenzeitung
Mettre au point un outil de diffusion - (etwa) Eine Marketingstrategie ausarbeiten
Les détracteurs - die Kritiker
L'angélisme - die Naivität
Quelques Questions:
1) Pourquoi Yann Arthus-Bertrand a-t-il photographié la terre de haut ?
2) Quelle stratégie l'équipe de Yann développait pour commercialiser les projets du photographe ?
3) Quels projets les plus importants Yann Arthus-Bertrand a-t-il réalisé ?
4) Qu'est-ce que vous pensez d'être seulement photographe de votre métier tout la vie ?
Zu 1) « Vue du ciel, la terre est plus facile à comprendre » / « J'ai eu la chance d'être au bon endroit au bon moment. Les gens étaient prêts à voir ces images de la terre. » / « J'esthétise un peu la souffrance de notre planète comme d'autres le font avec celle des hommes. » / Vue de haut, c'est connu, la réalité est plus belle.
Zu 2) L'équipe organise des expositions gratuites à ciel ouvert dans le monde entier pour attirer les gens et pour vendre les images et ouvres de Yann Arthus-Bertrand.
Zu 3) À Kenya, il a étudié le comportement des lions et des gnous. / À Rwanda, il a photographier Diane Fossey au milieu des gorilles. / Encore à Kenya il a rencontré George Adamson. / 1980 il a photographié des manifestations du sport. / 1987, il lui faut de photographier des Papous en maillot de bains pour le magazine « Lui ». / 1993, il commence avec « La Terre vue du ciel » sous la patronage de l'Unesco. / Faire portraits des Français pour l'hebdomadaire L'Express.
Zu 4) - Un peu simpliste (einseitig), ne pas quelque chose pour tout le monde,
+ intéressant, être artiste, c'est réaliser une rêve, bien quand on aime l'art et des belles choses différentes.
|