Le roi cherche la paix avec le duc de Bourgogne en même temps qu'il tente d'investir les places fortes du nord de royaume.
Ses conseillers sont divisés. Le roi hésite. Georges de la Trémoille, fourbe et corrompu, se méfie de Jeanne d'Arc. L'élan est brisé. Avec de faibles moyens, Jeanne décide de prendre Paris par surprise. 8 septembre 1429 elle rencontre, blessée à la jambe, une population violemment hostile.
Le roi ordonne la retraite et l'armée, repliée au sud de la Loire, se disloque. Jeanne se sépare de ses compagnons d'armes, de valeureux capitaines, Gilles de Rais, le duc d'Alençon, Dunois et La Hire. Pour la remercier, le roi l'anoblit ; en fait il abandonne.
Avec quelques hommes d'armes , elle est chargée de lutter contre les Bourguignons. Mais la ville de la Charité-sur-Loire résiste et Jeanne doit lever le siège car elle est sans argent et sans vivres. Malgré ses échec militaires, Jeanne reste très populaire. Les penseurs politiques qui croient que le royaume peut encore être sauvé voient en elle un soleil qui luit. Les gens du peuple disent qu'elle fait des miracles et ils affluent sur son passage. Des clercs, comme frère Richard, la donnent en exemple dans leurs sermons. Conseillée par son chapelain, frère Pasquerel, et confiante dans ses voix, Jeanne attend.
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