Jean Tarrou est un homme jeune, a la silhouette lourde, le visage massif et creusé. Tarrou, fils d'un procureur est un étranger dans la ville. Comme Camus, Jean est contre la peine de mort. Il n'a pu supporter l'idée que son père envoyait des hommes à la mort. Il s'engage dans la lutte révolutionnaire afin de combattre une société qui légitime la mise à mort. Il décide alors de refuser tout ce qui, de près ou de loin, fait mourir ou justifie qu'on fasse mourir. Cela fait de lui un exilé. Tarrou apparaît comme désabusé si ne restait en lui la recherche d'une forme de paix dans ce monde habité par le mal et l'absurde. D'après lui on faut faire les plus d'expériences dans la vie. L'étranger est à la recherche du calme intérieur mais son problème est la conscience. Il est tracassé par l'affaire de la peine de mort. A cause de laquelle il est parti de sa maison familiale. Tarrou s'intéresse a tous les petits détails, c'est un personnage mystérieux qui semble davantage observer les événements en spectateur que participer à la comédie de la vie. Jean s'intéresse surtout aux habitudes des Oranais. Avec les carnets qu'il a écrit, il fournit au récit le point de vue qui n'est pas empoisonner de l'absurde. Tarrou vit à l'intérieur de la ville, mais en dehors du système qu'elle sécrète.
Pendant l'état de la peste, il a créé les formation sanitaires, ce qui symbolise ce qu'a pu être, pendant la guerre, la création d' une organisation de résistance.
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