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L'immigration dépend d'une double nécessité : le besoin de main-d'ouvre d'un pays industrialisé et le manque d'emploi dans un pays en voie de développement.
Après la deuxième Guerre mondiale beaucoup d'étrangers sont arrivés en France, attirés par la perspective de trouver un emploi dans des postes généralement délaissés par les Français. Avec la crise économique des mesures de plus restrictives ont été prises en ce qui concerne l'entrée de travailleurs étrangers. Le gouvernement a pris la décision d'arrêter l'immigration. Maintenant on n'accepte plus que ceux qui viennent de la CEE et les réfugiés.
L'immigration clandestine échappe pourtant à l'analyse.
« L'aide au retour volontaire » instituée pour encourager les étrangers à retourner dans leur pays d'origine a eu peu de succès.
Les immigrés représentent à peu près 10 % de la population totale. Les principales nationalités sont : Portugais, Espagnols, Italiens, Turcs, Ex-Yougaslaves, Algériens, Marocains, Tunisiens (les Maghrébins, les Noirs). Cette population est surtout localisée dans la région parisienne, dans la région Rhône-Alpes et dans le Midi.
C'est là où les mouvements nationalistes ont le plus de succès.
LE TRAVAIL
Les immigrés occupent surtout des emplois peu qualifiés. Beaucoup d'immigrés sont manouvres ou ouvriers. Ils se concentrent dans certains branches (mines de charbon, industrie automobile, hôtellerie).
Le taux de chômage augmente. Pour beaucoup de gens, les immigrés occupent les emplois de ceux qui sont sans travail. A cause de cela le gouvernement a pris des mesures pour arrêter le courant des immigrés.
Je ne pense pas que les étrangers prennent le travail des Français parce que ce sont surtout les étrangers qui sont au chômage. De plus, les étrangers font des travaux que les Français n'aiment pas faire comme p. ex. le nettoyage des rues et la distribution des prospectus.
Ce sont les entreprises qui profitent des immigrés. Ils sont mobiles dans le temps. Quand la conjoncture est mauvaise ils sont les premiers à être licenciés, ils travaillent n'importe où et ils acceptent tout emploi.
LES CONDITIONS DE VIE DES IMMIGRES
Le plus grand problème est l'intégration sociale et la cohabitation culturelle. On peut dire que les Italiens, les Espagnols et les Portugais se sont bien insérés. Mais ce n'est pas le cas des Maghrébins et des Noirs qui ont une religion et des mours très différentes. Les Antillais reçoivent facilement une carte d'identité française et des emplois plus qualifiés tandis que les Africains doivent solliciter une carte de séjour et une carte de travail pour des travaux immigrants. Ceux qui ne sont pas musiciens ou mannequins sont encore le plus souvent ouvriers spécialisés, balayeurs ou ch1omeurs.
Les conditions de logements sont très mauvaises. Les propriétaires ne veulent pas accepter de locataires qui sont des immigrés. Ils refusent surtout les Noirs. Souvent les immigrés habitent des logements surchargés sans aucun confort et souvent les foyer coûtent un prix exorbitant.
LA DEUXIEME GENERATION
Il y a près d'un million de jeunes étrangers dont la plupart sont nés en France qui fréquentent des écoles françaises et parfois ils ont de sérieuses difficultés à se situer entre la culture occidentale et celle de leurs parents.
La deuxième génération n'a pas d'avenir, ni en France ni dans le pays d'origine. Souvent des jeunes étrangers sont au chômage parce qu'ils n'ont pas assez de qualifications. Mais aussi le racisme ne leur permet pas de trouver un premier emploi, à cause de leur couleur de peau, par exemple. Quelquefois ils deviennent agressifs à cause du racisme, mais ces agressions provoquent une attitude encore plus hostile dans la population.
LE RACISME - LA XENOPHOBIE
Il n'est pas facile d'expliquer pourquoi les gens sont hostiles envers les étrangers. Les tensions commencent avec une certaine concentration d'étrangers. On recherche un bouc émissaire à cause d'une période de crise. Parfois des gens attaquent les immigrés parce qu'on se méfie de ceux qui sont différents. La délinquance monte et il y a beaucoup de préjugés.
Mais il y a des organisations qui luttent contre le racisme. C'est par exemple l'organisation S.O.S. Racisme. Les immigrés et les Français veulent obtenir les mêmes droits pour tout le monde.
MESURES PRISES PAR LE GOUVERNEMENT
Les enfants des immigrés et ceux qui se marient avec des Français n'obtiendront plus leur carte d'identité française automatiquement.
Pour avoir le droit de travailler en France il faut une carte de travail. Cette carte est très difficile d'obtenir et on fait des contrôles sévères. Le renouvellement de telles cartes est de plus rare. Un immigrés qui n'obtient pas le prolongement doit quitter le pays.
LA LUTTE CONTRE LE RACISME
S.O.S. Racisme, une organisation qui lutte contre le racisme en France, est née en 1984.
Cela se passait dans le métro. Diego, un jeune Sénégalais est accusé d'avoir volé le portefeuille d'une femme parce qu'il est le seul Noir dans le wagon. La femme retrouve son portefeuille. Donc Diego n'est pas coupable. Il parle de cet incident à ses copains et ils décident de s'organiser pour lutter contre la xénophobie. Ils trouvent un slogan « Touche pas à mon pote ». Le signe qu'ils inventent est une main ouverte qui symbolise la non-agressivité, l'amitié, mais aussi : Stop, halte!
ON LES APPELLE BEURS
Les beurs sont les jeunes issus de l'immigration maghrébine en France. Ils sont plus d'un million, dont 60 % sont d'origine algérienne. En général ils voudraient rester en France, parce que la plupart des beurs sont nés en France. Ce sont des enfants de travailleurs immigrés qui sont venus pendant les années 60 et 70 alors que la France avait besoin de main d'oeuvre.
Beaucoup d'entre eux ont déjà la nationalité française. Au cours des dernières années, ces immigrés de la deuxième génération ont commencé à bouger.
Pour trouver une solution à tous ces problèmes on peut dire que chacun de nous devrait être plus complaisant et plus tolérant. De cette façon tout le monde pourrait vivre en paix.
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