Cottard est un homme renfermé et silencieux qui a un peu l'allure du sanglier. Cet homme qui ne montre pas de sentiments, est silencieux, mais peut-être aussi très agressive.
Au début du livre, Cottard a fait une tentative de suicide, mais Grand lui a sauvé la vie. Il a affaire avec la police, c'est la raison pour laquelle il préfère ne pas voir le commissaire et qu'on lui laisse la paix. Il craint la police pour des méfaits qu'il a commis. Cottard est un des seul profiteurs de la peste, parce que à cause de celle-ci, la police a d'autres chats a fouetter, donc elle s'occupe plus de lui.
Pendant l'état de la peste, le comportement de Joseph Cottard change, il noue des relations, devient poli, fréquente la ville, va au cinéma, il cherche la sympathie des hommes pour que ceux-ci puissent témoigner plus tard qu'il est un bon homme. Il veut que les gens aient une certaine compréhension pour sa situation. Joseph est à la recherche de la chaleur humaine, il veut mettre tout le monde avec lui. Tous les jours, il achète le journal bien pensant d'Oran qui est un journal conservateur, ni d'extrême gauche ni d'extrême droite.
Cottard ne fait pas partie des séparés, mais il a peur d'être séparé des autres. Il figure le profiteur de la situation, le type de ceux qui, pendant la guerre, ont fait du marché noire et peut-être souhaite que la situation d'occupation se prolonge, au nom de leur propre intérêts.
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