La Biographie:
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Honoré Balzac est né à Tours le 20 mai 1799.
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Il est le plus jeune des quatres enfants de la famille de Balzac.
L'enfance de Honoré est marquée par la solitude et la tristesse. Placé
dès sa naissance en nourrice (Pflegemutter), puis en pension à l'âge de
quatre ans, il souffre de la froideur de sa mère.
L'étude pendent six ans au collège des Oratoriens (Oratorianer) de
Vendôme achève (beenden) cette éducation rude et sans affection.
Passioné (begeistert) de la philosophie, il décide de se consacrer à la
littérature. Après sa première tragédie qui était un échec, Balzac
publie, sous divers pseudonymes, des romans sans la moindre valeur
littéraire, mais que lui permettent de gagner sa vie.
Mais les dettes immenses de Balzac sont la raison pour la liquidation
judiciaire en 1828!
Dix ans plus tard il tombe amoureux d'une jeune polonaise, Éveline
Hanska. Mais tous ses faillis (Konkurse) et ses procès défendus
l'obligent à vivre clandestinement (verborgen, heimlich) et il
s'installe sous un nom faux à Passy.
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Quand il apprend la mort du mari d'Éveline en 1842 il fait des voyages
pour toute l'Europe pour la rencontrer. Enfin, le 14 mais 1850, il
épouse cette riche veuve en Ukraine. Mais ses voyages ont tellement
ruiné sa santé qu'il meurt le 18 août 1850, cinq mois après le mariage,
à cinquante et un ans à Paris!
Bibliographie:
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Balzac a connu des débuts difficiles. Il a commencé par publier ses
ouvrages de commande (Bestellung) qu'il a signé de pseudonymes.
C'étaient des romans au goût du jour qui étaient sans grande valeur.
Le premier roman signé de son nom a paru en 1829 sous le titre:
-" Le Dernier Chouan"
Ce livre a marqué les vrais débuts de Balzac.
Après avoir écrit plusieurs livres, il avait l'idée de les mettre
ensemble dans une grande volume sous le titre: "La Comédie Humaine".
Il a exposé son plan de ce volume dans une lettre du 26. octobre 1834 à
Éveline Hanska.
Son volume repose sur trois grandes parties:
- Première Partie: " Etudes analytiques"
- Deuxième Partie: " Etudes Philosophiques"
avec le livre : " La peau de chagrin" 1831
- Troisième Partie: " Etudes de moeurs" qui sont
subdivisées en :
--" scène de la vie privée"
--" scène de la vie de Province"
avec le livre: « Eugénie Grandet » 1833
--" scène de la vie parisienne"
avec le livre: « Le père Goriot » 1834
Epoque:
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Maintenant quelques pensées sur l'époque.
Le contexte politique et historique :
Cette époque était le monde de la Restauration avec le congrès de Vienne
1814! Et en plus c'était la fin de l'ère napoléonienne.
Le contexte littéraire:
C'était le temps du Romantisme ou les auteurs ont recherché la vérité
universelle et l'analyse du MOI, des sentiments et des états d'âme.
C'étaient les auteurs comme par exemple Victor Hugo ou Alfred de Musset.
Balzac était un génie à part ! Il critiquait son époque et écrivait des
romans qui contenaient les pensées du Réalisme. On le nommait "Le Père
du Réalisme"!
Sujet:
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Maintenant j'aimerais vous résumer mon livre de maturité dans quelques
phrases.
Ce livre parle presque uniquement d'argent et pour cela il n'y a presque
pas de place pour les sentiments.
Monsieur Grandet, le père d'Eugénie, a une très grande richesse et son
avarice pèse lourdement sur sa fille, sa femme et sa servante Nanon.
Ce n'est pas seulement l'avarice du père qui fait souffrir Eugénie mais
aussi l' obsession des deux familles amies qui espèrent marier l'un des
leurs à la riche héritière.
Charles Grandet, le cousin de Paris, porte pour la première fois des
sentiments dans la vie d'Eugénie. Son charme et son élégance éblouissent
(blenden) Eugénie mais le bonheur est de courte durée. Son cousin va aux
Indes pour y faire fortune et sa mère qu'elle aime tellement meurt.
Bien que Monsieur Grandet aie peur que l'héritage de sa femme lui
échappe par sa fille, Eugénie vit à ses côtés en veillant sur lui
jusqu'à sa mort.
Les personnages principaux:
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Je continue avec les personnes les plus importantes du livre. D'abord:
Eugénie Grandet:
Elle est la héroïne du roman!
Eugenie vit dans une maison dans laquelle l'atmosphère est morose
(griesgrämig) et froide. Pour ça ce n'est pas étonnant qu'elle est une
fille très timide, sensible et modeste et qu'elle n'a pas perdu les
illusions enfantines malgré ses 23 ans!
Bien qu'elle souffre de l'avarice de son père et aussi des deux familles
qui veulent avoir Eugénie comme belle- soeur, elle est quand- même
contente de sa vie auprès de sa mère.
Eugénie ne manque pas d'argent parce qu'elle n'est pas habituée à en
avoir. C'est aussi la raison pour laquelle elle a aucun sense pour la
valeur de l'argent.
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Même la valeur de l'amour lui est étrangère jusqu'au jour où son cousin
entre dans sa vie. Il réveille ces penchants (Neigung) naturels de femme
et elle commence à se développer et à penser de plus en plus comme une
femme.
Avec le départ de Charles pour les Indes et avec la mort de sa mère,
Eugénie perd tout ce qui était important dans sa vie, tout ce qu'elle
aimait. La vie n'était jamais facile pour elle mais après la mort de son
père sa vie est devenue insupportable!
Elle n'est estimée (angesehen) et populaire que pour son argent. Tout le
monde veut être ami d'elle pour profiter de sa fortune.
Les gens lui font mal et la rendent triste. Pour laisser tout derrière
elle, elle se décide de se marier à un des fils à la condition qu'il la
laisse libre pendant toute sa vie.
A trente ans Eugénie ne connaît encore aucune des félicités de la vie.
Elle pense aux dérnières paroles de sa mère qui disait:
" On ne peut que déployer (ausbreiten) ses ailes et vivre en prières
jusqu'au jour de sa délivrance (Erlösung)"
Eugénie se dit:
" Ma mère avait raison: souffrir et mourir!"
Charles Grandet:
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Charles Grandet, 21 ans, est le cousin d'Eugénie. Il a été élevé par ses
parents à Paris dans le luxe et l'affection. Arrivé dans la maison de
Felix Grandet, il enchante (verzaubert) sa cousine avec son charme et
son caractère qui est sans défauts. Il paraît avec la supériorité d'un
jeune homme à la mode. Il est impréssionant, il a une bonne âme, il ne
se moque jamais des autres et il sait faire des compliments aux femmes.
Mais ce que Eugénie aime le plus c'est qu'il montre ses sentiments sans
avoir honte et c'est une chose qui n'est pas naturel pour un Parisien.
Pour ça elle fait tout pour qu'il se sente bien. Un moment il partage
les sentiments d'Eugénie mais avec la mort de son père qui l'a laissé
sans sou, leur relation doit se dérminer.
Charles se sente obligé de payer tous les dettes que son père lui a
laissé. Il décide d'aller aux Indes pour y faire fortune.
Dans une lettre il écrit à sa fiancé Annette:" Ni mon âme, ni mon visage
sont faits pour supporter les affronts (Beleidigung), la froideur qui
attendent l'homme ruiné, le fils du failli (Gemeinschuldner)!"
Le séjour aux Indes n'a pas fait bien à Charles. Là-bas, il a
complètement changé. Son coeur s'est refroidi. Il a fait sa fortune en
achetant et vendant des hommes de toutes nationalités. Il est devenu un
avare comme son oncle! Avec le mariage d' une jeune et riche fille laide
mais titré il a pu réaliser son rêve de saisir une position brillante
après son retour à Paris.
Felix Grandet:
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Le père d'Eugénie est un homme républicain, un patriote, un esprit de
nouvelles idées. Il est présent partout: Il est membre de
l'administration du district (Gebiet) , il a une certaine influance
politique et commerciale, il est maire et en plus il a des vignes qui
produisent le meilleur vin de la région. Sa fortune est colossale. Il
est la personne la plus riche et la plus respecté de la ville.
Lui- même, il se croit très généreux avec sa femme et sa fille mais ce
n'est pas le cas. En réalité il est un égoïste, un avare. Il ne voit pas
a quel point ses " femmes" souffrent de son caractère âpre (geldgierig)
et froid. Cet époux (Gatte) tout puissant n'a aucun égard (Beziehung)
pour cette femme qu'il dit pourtant aimer.
Même quand elle souffre d'une maladie incurable, il ne dépense pas plus
que 200.- pour le traitement. En plus la mort de sa femme ne l'émouvoit
pas du tout.
Eugénie est le seul être auquel il tient vraiment. En soyant égoïste et
tyrannique il fait son malheur tout en voulant la rendre riche.
Grâce à son adresse, il ne contrôle pas seulement ses deux femmes, mais
les habitants de Saumur aussi.
Idées, Interets:
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Dans ce livre il y a plusieurs thèmes principaux qui ont tous plus ou
moins la même valeur.
Je commence avec l'avarice qui est au coeur du roman:
C'est évident que l'avarice se concorde seulement avec Monsieur Grandet.
Lui, il adore l'argent et ne supporte pas la dépense.
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C'est-à-dire qu'il l'aime pour lui- même, pour les sentiments de
puissance et pas pour les biens.
-- Avec des différentes expressions comme par exemple:
- " Le métal jaune se reflète dans les yeux de Grandet «
- « Ses cheveux sont blancs et or"
- " Le manteau d'or recouvre toutes ses actions aux yeux
des concitoyens"
Balzac indique aux lecteurs l'amour de l'or et la haine de la dépense.
Il nous montre que pour lui le portrait moral , comportemental et
physique sont inséparable !!
L'argent :
L'or jette sa lumière éclatante sur le roman. L'argent est important de
la première jusque à la dernière page.
Le roman ne commence pas avec la naissance ou l'enfance de Grandet. Non
! L'histoire de Grandet commence avec son mariage qui est le début de sa
carrière. Dès là, il ne fait rien d'autre que augmenter sa fortune. A la
fin, sa vie s'achève sur son portrait physique qui est clairement
signalé par l'argent.
La vie de province :
Le livre de 1833 est tout entière consacré à la peinture de la vie de
province. Balzac la montre avec toutes les difficultés qui en résultent.
Il approche cette atmosphère en décrire les maisons et les rues en tous
les détails et ça très précieusement.
A Sammur il s'agit bien d'un lieu fermé où la tradition s'est conservée,
où tout le monde se connaît, où la vie c'est l'achat, la vente et le
profit.
? La description du réel est en effet l'une des priorités de Balzac.
Chez lui, la peinture de la Provence est inséparable de sa volonté de
réalisme !
Forme et Style:
Les idées dans ce livre sont présentées par un narrateur. Mais bien sûr
il y a aussi beaucoup de dialogues.
Ce livre de Eugénie Grandet n'est pas divisé en plusieurs chapitres. En
contraire: Tout l'histoire est écrit d'une pièce sans aucun soustitre!
Mais bien sûr, ce livre a quand- même une certaine structure, laquelle
je vous présente maintenant:
Il faut un peu s'imaginer d'être un camera-man qui tourne un film:
Parce que le livre commence avec une vue générale sur la ville et avec
beaucoup de descriptions. Avec dettes descriptions très détaillé et
exacte, l'auteur donne au lecteur la possibilité de se transposer dans
cette époque.
Dans une deuxième vue, on montre au lecteur le quartier dans lequel se
trouve la maison où la famille Grandet habite.
Maintenant le lecteur se trouve dans la maison et il vient présenté tous
les personnages.
L'arrivé du cousin porte enfin un peu de mouvement et action dans
l'histoire.
Réactions personnelles:
Quand je me suis acheté ce livre, je ne pourrais presque pas l'attendre
de commencer à le. Je m'imaginais toujours qu'un livre de maturité
serait une chose spéciale et je voulais enfin faire mes propres
espériances.
Comme ça j'ai commencé ma lecture avec une grande plaisir dans les
vacances d'été. Mais hônnetement je dois vous dire que d'abord j'étais
bien déçue. Le livre était tellement ennuyeux. Au commencement il n'y
avait rien d'autre que des descriptions du village et je pensait: "O
non, de nouveau un livre sans événements!" Mais après plusieurs pages
fatiquantes j'étais contente de rencontrer enfin les premières personnes
mais ce n'était toujours pas ce que je m'espérais. Jusqu'à la fin Il n'y
avait toujours pas beaucoup d'actions et en plus j'avais de peine à le
comprendre.
Mais quelques semaines après, ce livre à commencé à me plaire parce que
il me rendait pensive et c'est ça que j'aime quand je lis un livre.
Balzac
"Eugénie Grandet"
-Voilà papa, dit Eugénie.
Elle ôta la soucoupe au sucre, en en laissant quelques morceaux sur la
nappe. Nanon emporta l'assiette aux oeufs. Madame Grandet se dressa
comme une biche effrayée. Ce fut une peur panique de laquelle Charles
s'étonna, sans pouvoir se s'expliquer.
- Eh ! bien, qu'avez-vous donc? leur demanda-t-il.
- Mais voilà mon père, dit Eugénie.
- Eh ! bien ?...
Monsieur Grandet entra, jeta son regard clair sur la table, sur Charles,
il vit tout.
- Ah ! ah ! vous avez fait fête à votre neveu, c'est bien, très bien,
c'est fort bien! dit-il sans bégayer. Quand le chat court sur les toits,
les souris dansent sur les planchers.
- Fête ?...se dit Charles, incapable de soupçonner le régime et les
moeurs de cette maison.
Charles ayant goûté son café, le trouva trop amer, et chercha le sucre
que Grandet avait déjà serré.
- Que voulez-vous, mon neveu? lui dit le bonhomme.
- Le sucre.
- Mettez du lait, répondit le maître de la maison, votre café
s'adoucira.
Eugénie reprit la soucoupe au sucre que Grandet avait déjà serrée, et la
mit sur la table en contemplant son père d'un air calme. Certes, la
Parisienne qui, pour faciliter la fuite de son amant, soutient de ses
faibles bras une échelle de soie, ne montre pas plus de courage que n'en
déployait Eugénie en remettant le sucre sur la table.
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